De nombreuses études et expérimentations prônent les bienfaits de la méditation, tant pour apaiser le mental que pour contribuer à soulager les désordres du corps.
Scientifiques spécialistes des neuro-sciences et méditants de longue date conduisent en commun des expériences qui ouvrent sur une meilleure connaissance du cerveau et des capacités humaines. (....)
-> La méditation stimulerait le système immunitaire
Des scientifiques ont établi un lien entre la méditation et un système immunitaire renforcé. Ceci serait dû notamment au fait que les méditants développent la zone du cerveau associée aux émotions positives (néo-cortex cérébral gauche).
Ceci est conforté par les études du professeur Davidson qui a mené de nombreuses expériences avec le Dalaï Lama et les moines bouddhistes. La méditation permettrait d'appréhender des situations difficiles avec un impact émotionnel négatif moindre. En effet la pratique méditative renforce la zone des émotions positives (partie gauche du cerveau) au détriment de la zone liée aux émotions négatives (partie droite).
Le lien est établi entre l'état d'esprit et l'état du corps : des chercheurs ont mis en évidence (université de Georgetown à Washington) que des colères pouvaient obstruer les artères de 30 à 60% chez des personnes ayant des troubles cardiovasculaires. Faire pratiquer la méditation à des personnes coléreuses peut être particulièrement bénéfique. En effet il a été étudié au Medical college of Géorgia, que la méditation pouvait contribuer, chez les adolescents, à la prévention de troubles de santé : hypertension, maladies cardio vasculaires et améliorer favorablement leur comportement (réduction du stress, respect des règles, baisse absentéisme,...).
-> La méditation (à haute dose !), selon une étude publiée dans les annales de l'académie américaine des sciences, semble modifier la physiologie du cerveau en augmentant les ondes à haute fréquence gamma ce qui facilite une activité cérébrale et mentale plus intense.
-> Recentrant l'individu sur "l'ici et le maintenant" et favorisant la présence à ce qui est fait, la méditation permettrait de "sortir de modèles psychiques acquis".
Pilotage automatique, comportements réflexes conditionnés -nuisibles ou négatifs- seraient ainsi réduits, ce qui permettrait à l'individu d'être dans la conscience de ce qu'il fait.
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